La Chasse Sauvage

Edias : Surpris et choqué par la brutalité et la violence des habitants du monde dit "civilisé", tu décide de quitter ces barbares qui ne pensent qu'à la gloire et à l'honneur pour retourner dans la forêt d'Arden, la plus grande des 7 Duchés, qui te sert de foyer depuis plus de lunes que tu n'ose l'admettre. Sur le chemin du retour, tes pensées t'emmènent vers les arbres et les lieux que tu affectionnent particulièrement, lez zones éclairées par le soleil à travers les frondaisons ou les plus magnifiques points de vue en haut des arbres géants. Le chaud soleil d'été rend ta progression difficile et t'oblige à prendre un peu de repos dans un village proche, que tu atteints sans difficultés. Ta joie anticipée de boire un pichet s'envole rapidement car le village te semble désert. En effet aucun enfant ne joue dans les venelles, nulle femme n'orne les avenues, pas un homme ne mire ces enluminures. Délirant à moitié, tu erres dans l'avenue principale, lorsque le son d'un cor semble heurter tes oreilles. Hagard, tu tournes la tête à temps pour apercevoir une bande de cavaliers galoper vers la frondaison d'une forêt mitoyenne au village. Leurs silhouettes sont indistinctes, et tes yeux fatigués ne sauraient dire s'ils sont réels ou non. Quoiqu'il en soit, tu trouve de quoi reprendre des forces et tu continues ta route jusqu'au bourg familier bordé par ta forêt natale, la mystérieuse forêt d'Arden. Il est vrai que maintenant que tu y penses, il te semble que tu ne sois jamais allé jusqu'aux tréfonds de cette forêt, bien que cela te paraisse surprenant car tu y vis depuis près de 20 ans. C'est sur cette remarque que tu entres dans la cité de Lorwyyn, qui semble bien calme à cette heure de la journée.

Ewhynn : Heureux d'avoir réussi à concilier loup-garous et villageois, et ce sans verser trop de sang inutilement, tu repars en quête, prêt à en découdre avec les suppôts du Mal, quels qu'ils soient. En te dirigeant vers la proche cité de Lorwyyn, non loin de la forêt où résidaient les lycans, tu aperçois une bande de cavaliers se dirigeant vers la même destination que toi. Ils sont trop loin pour que tu puisses les discerner en détails, mais le son d'un cor arrive jusqu'à tes oreilles. Ils ne se déplacent pas sur la route et rien ne semble être un obstacle pour eux. Interloqué, ils sont de toute façon trop loin pour que tu fasses quoique ce soit. Poursuivant ton chemin, tu arrive bientôt en vue de Lorwyyn, avec la gigantesque forêt d'Arden qui s'étend au delà. Tu n'es pas seul sur la route, car tu suis de peu un étrange individu caché par une cape et doté d'un arc de facture rare. En descendant la route qui mène aux portes de la ville, tu remarques l’absence de la fumées montant des forges, et le bruit des villes brille par son absence.

Orik : Paladin nain au passé trouble, désireux de faire le bien autour de toi, il te semble que nulle quête ne serait plus profitable que de régler cette inimité entre nains et elfes dont l'origine remonte à tellement longtemps que nul ne semble s'en souvenir. Mais pour ce faire, il faut rencontrer des elfes, et ce n'est pas tâche aisée. Tout ce que tu sais, c'est que ces sales bouffeurs de salades aux oreilles pointues vivent dans des forêts, et que la plus grande dans les environs est celle nommée Arden, ou Klink Karzad "bois de chauffage" dans ta langue. Décidé, tu te mets en route sans attendre et après quelques jours de marche, tu atteints la cité de Lorwyyn, ville voisine de la forêt. La cité en elle même n'est pas très impressionante, ou du moins pas tant que ça pour un individu ayant déjà vu les merveilles architecturales de Karaz A Karak, le hall du Roi Alarik, souverain de tous les nains, mais la forêt s'étendant au delà défie toute imagination. Elle couvre tous le paysage jusqu'à l'horizon et semble s'étendre sur des centaines de lieues. Tous ce vert te met mal à l'aise mais advienne que pourra, tu as une mission à accomplir, et c'est avec courage que tu t'engages sur la route menant à Lorwyyn, suivant ainsi deux autres voyageurs à l'allure singulière.

Est ce que, par hasard, je remarque le collègue Palladin ? est ce que je sens une aura maléfique émaner des deux voyageur en face ? sinon je continue à marcher jusqu'à la ville

Pour le moment, tu es trop loin pour pouvoir en savoir plus. Le Mal ne semble pas t'entourer de toute parts, et en te dirigeant vers la ville, il te semble que celle ci est bien calme pour cette heure de la journée

Alors qu'Edias se met en quête d'un quelconque endroit où passer la nuit prochaine, la déchéance et l'état de la cité qu'il connaît pourtant bien lui apparaît dans toute son ampleur. De violentes traces de combats sont visibles ici et là, des traînées de sang maculent le sol mais les bâtiments ne sembles avoir subi aucun dommage. C'est dans cette lugubre ambiance qu'il arrive sur la grand place où se trouve sa taverne favorite. Un mouvement capte immédiatement son attention. il s'agit d'une silhouette de petite taille se dirigeant droit vers le temple consacré à Héronéus, dieu de la Bonté et défenseur des justes causes. A part le claquement de ses bottes cerclées de fer, nul autre bruit ne vient troubler le surnaturel silence qui ouate la cité.

Désolation... c'était le seul mot qui lui venait à l'esprit. Plongé dans ses pensées en observant les traces d'un ultime combat, il se demandait ce qui avait pu venir à bout de cette ville ancestral... ce n'était pas bon signe
Quand soudain un mouvement attira son regard d'un coin de l’œil, et faisant preuve d'une dextérité sans faille, il avait bandé, encoché et se tenais près à se défendre.

l’œil observateur, il ne vit qu'un nain qui rentrait dans une église, il détendit l'arc.

Hey ! Toi la bas !

Mais il était entré sans rien entendre dans le bâtiment religieux en piteuse état. Il le suivit donc et se glissa dans l’interstice de la porte. L'architecture était formidable. Bien qu'il connaissait la ville depuis longtemps, il s'avouait ne jamais avoir mis les pieds en ces lieux et maintenant il regrettait de ne pas avoir vu cette beauté avant qu'elle ne fusse endommagée. Le temple en forme octogonal montrait rigueur et efficacité. Les piliers s'enfonçant dans l'obscurité de la charpente étaient fins et ne montraient pas de signe d'usure, les vitres bien que sobre d’apparence, fournissaient une lumière diffuse et chaude. Et afin de rendre le culte à qui était du, un autel de pierre était disposé au milieu du bâtiment, harmonieusement sculpté c'était un simple pavé de calcaire vainé de fines lignes bleus, et sur chaque face de celui-ci, des poses héroïque d'un dieu qui était inconnu au rodeur. Il devait être agréable de s'agenouiller et de méditer en silence en ces lieux. Mais ce n'était pas la préoccupation principal d'Edias qui ne comprenait pas ce qui avait pu arriver ici.

Il interpella donc le nain

Salut à toi et bienvenue à Lorwyyn ! Que faites-vous ici ?

L'arc toujours chargé, il était prêt au cas où se fusse un piège.

Sur ces bonnes paroles, une note emplit soudainement l'air, interrompant le paladin et Edias. Longue et puissante, elle fait ressentir en chacun d'entre eux la joie féroce d'être en vie, la pulsation du sang dans leurs veines, la bestialité latente en chaque être vivant. Seul l'entraînement d'Orik et l'instinct du rôdeur leur évite de sombrer dans l'exultation de la chasse, la satisfaction d'être le traqueur. La note s'éteint finalement, laissant place à la peur et à l'effroi, car si ceux qui l'entendent ne sont pas chasseurs, que sont ils alors? Pour clore cet épineux problème, un hennissement se fait entendre, accompagné par une cavalcade d'enfer.

Orik, pressentant quelques dangers, lança une Détection du Mal.
[Détection du Mal, 3 tours, vers la place principale du village]

Les réflexes martiaux du paladin et son entraînement le poussent à agir au plus vite et à identifier l'ennemi. Malgré ses talents, il ne parvint pas à déterminer la nature des cavaliers. Etaient ils hors de portée de son pouvoir ou tout simplement insensibles? Nul ne saurait dire. Lorsqu' Orik sort de sa concentration, les galops sont moins audibles et moins nombreux. Il semble que les cavaliers sont moins nombreux à passer devant l'église.
[détection du mal=> échec car cavaliers trop loin (portée de 18m)]

Ne ressentant rien, Orik chuchota au Rôdeur :

Rapprochons-nous, je ne ressent rien. Va jeter un coup d’œil par la porte et raconte moi ce que tu vois.

Après s'être rapproché de la porte, Orik relança une Détection du Mal, devant le temple.

[Détection du Mal, 3 tours, devant l'église]

En se rapprochant de la porte, Orik a une vue sur le parvis du temple et la place de la ville. Des cavaliers sur de rapides coursiers la traversent sans s'arrêter. Ils ne portent aucune armure, mis à part une cape composées de feuilles et de fourrure semble t' il, ainsi qu'un casque masquant leur visage. Ils montent à cru sur des chevaux fins et rapides, peu utilisés par les humains. Ils sont armés d'une lance qu'ils semblent manier avec dextérité. Enfin, ils ne semblent absolument pas ralentis par les maisons et autres venelles. La colonne de cavaliers passe sans s'arrêter, et Orik s’apprêtait à retourner dans le temple, mais un éclat de soleil vient accrocher son armure, attirant ainsi l'attention du dernier cavalier qui dirige sa monture vers le site sacré.

Eltahio elnas nameligi Orion

Alors que le cavalier approche, il se met à portée du pouvoir de paladin d'Orik. Pourtant, ce dernier ne ressent rien de particulier. Il semblerait que cet étrange personnage ne soit pas un séide du mal.

Malgré l'injonction d'Orik, le cavalier continua à marcher droit sur lui, murmurant ce qui semblait être une prière. Le paladin se remémora cet étrange langage, et fut surpris de découvrir qu'il s'agissait de l'elfique. Les paroles de l'elfe semblaient être adressées à un certain Orion, mais il n'eut pas le temps de s’appesantir d'avantage sur la sujet car le guerrier lança brusquement sa monture sur lui, faisant fi de son message d'accueil. Orik eut à peine le temps de faire un écart pour éviter d'être embroché par la lance. Dégainant sa hache, il maudit sa bonté et se mit en garde, prêt à toute éventualité. L'elfe fit faire volte face à sa monture, et chargea de nouveau le nain, hurlant un cri de guerre [i]

[Jet d'initiative. Si >21, vous commencez. Sinon, vous verrez bien hahaha].

Bouche bée devant cet assaut brutal, ses bonnes intentions piétinées par la charge du destrier elfique, Orik ne pu réagir face à ce guerrier tentant de l'embrocher avec sa lance.

[Jet d'initiative = 9]

Edias sorti de l'encadrement de la porte pour aider ce pauvre nain. il arqua et visa le cavalier qui avait attaqué le dénommé Orik.

[Init 15]