La Chasse Sauvage

Orik porta son coup, prenant la vie de l'elfe, qui reçut une flèche supplémentaire en pleine tête, ternissant à jamais sa beauté irréelle. Heureux de s'en être tirés à si bon compte, nos héros rengainèrent leurs armes, lorsque deux flèches surgirent de nul part, touchant Orik et Edias, qui poussèrent force jurons sous l'impact.

[Jet d'attaque de 24 et 22, respectivement Orik et Edias. Dégats 7 et 9 respectivement. Jet d'initiative, si > à 13, à vous de jouer]

[Init : 21]

Edias se cacha derrière derrière un arbre, et jeta un œil sur l'extérieur pour détecter l'archer.

[detection : 8]

Ne supportant en aucune manière de se faire traiter ainsi, Orik tomba dans un profond coma. Son ancien maître, paix à son âme, ne l'avait pas habitué a recevoir autant de coups.

[PV = -6]

Edias scruta les environs, tentant de percer le camouflage de leur(s) agresseur(s). Quelle ne fut pas sa joie que de distinguer parmi les arbres un objet brillant, probablement une pointe de flèche accrochant les dernières lueurs du Soleil couchant. Son euphorie fut de courte durée car il reçut coup sur coup deux traits, tirés avec précision et sérénité.

[Elfe, jet de discrétion, 4 donc Edias, tu sais où il est. Elfe toujours, jets pour toucher 19 et 18, dégâts de 9 et 7. Si pas mort, jet d'initiative. Si > 18, à toi de jouer. Orik jet de vigueur pour la stabilisation.]

Il était de retour dans les mines, mais cette fois-ci il y avait sa mère, son père et son amie d'enfance, ils étaient là et lui demandait comment il allait, le couvrant de baisers, de caresses et d'attentions diverses.

[jet de vigueur = 15]

[Bien joué, tu viens de te stabiliser. Tu es à 1 PV et tu peux faire un jet d'initiative]

Se réveillant d'entre les morts, délaissant à contre cœur sa famille et ses amis à ses rêves, Orik se redressa. Il chercha sa hache du regard et constata qu'il ne l'avait pas lâchée de son sommeil. Il se releva et regarda autour de lui et vit passer deux flèches, l'une à la suite de l'autre, devant sa barbe. Il fonça donc droit sur l'endroit d'où ont été tirée les flèches.

[init = 17, PV = 1]

Edias avait enfin détecté l'archer, il sourit ravi quand soudain 1 première flèche arriva dans son épaule, titubant il recula de 2 pas puis se prit une deuxième dans le torse, des vagues de vertige le prix ainsi qu'une douleur vive, dans les secondes qui suivirent il toussa du sang et s'affala par terre sans demander son reste. un mince sifflement sortait de sa bouche ainsi que bulles de sang qui se formaient et éclataient. Le sang suintait de ses blessures noires d'où les fûts des flèches jaillissaient avec arrogance.

Edias vit sa vision se troubler, les arbres tanguer, les sons se modulant en de vains susurrement, puis tout s'éteindre tranquillement, la douleur disparaissait ne restait plus que la paix d'un néant noir et infini.


[Pv : -5,Jet de vigueur : 17]

Une fois qu'on a pris le coup, c'est facile. Une fois de plus, un elfe eut la joie de voir surgir d nul part un nain très énervé, couvert de sang et passablement affaibli, mais un nain tout de même. Orik avait pour lui l'élan de la charge, ce qui lui permit de porter un coup puissant à l'elfe avant que celui ci ne puisse riposter avec sa longue épée. Le paladin espérait qu'il s'agissait là du dernier garde elfique car ses blessures étaient profonde, la tête lui tournait sa hache commençait à peser bien trop lourd et il avait soif. De plus, il avait vu son compagnon s'effondrer, percé de flèches. Tout reposait sur lui, mais il était si fatigué.

[Orik, à toi de frapper. Edias, tu es stabilisé à -5pv.]

Orik, sentant ses forces l'abandonner, dans un ultime sursaut, balança sa hache au dessus de sa tête. Il la fit retomber violemment sur le crane de son adversaire, réduisant à néant toutes ses défenses, et ne fut pas surpris en voyant le sang gicler sur son tabard rouge. Retirant sa hache d'un coup sec, il s'éloigna et se remit en garde.

[Attaque = 20 naturel, confirmé à 18, dégâts 8 et si confirmé + 9]

La vie quitta l'elfe à gros bouillons accompagnés de ruisseaux de sang. Orik balaya rapidement les alentours du regard mais ne distingua aucune menace. Ils semblaient être seuls, mais il sentait que les arbres venaient d'être témoins de son acte, et qu'ils n'y seraient pas indifférents. Et pour qu'un fils de la pierre ressente ces choses là, c'est qu'elles doivent être extrêmement puissantes.

[Critique confirmé, bien joué. Sache qu'un critique à la hache multiplie les dégâts par 3 et non par 2]

[Tu peux lui rajouter 12 de dégâts alors niak niak ... ]

Orik se retourna et vit le rôdeur affalé par terre, son liquide vital s'échappant à gros bouillons de son corps meurtri, percé par les deux flèches de l'elfe. Il se précipita donc sur lui et commença par le retourna. Il lui enleva ensuite délicatement les flèches du torse et entreprit de lui donner les Premiers soins. Ce fesant, il leva la tête pour regarder la lune. Pouvait-il utiliser son Apposition des Mains ? L'heure avait dût tourner, mais il n'avait pas ressenti le picotement familier, accompagnant la réactivation de son pouvoir.

[Jet de Premier Soins = 19]

Les gestes salvateurs longuement étudiés mais rarement pratiqués au sein du monastère lui revinrent avec facilité. Orik réussi à ôter les têtes de métal et à nettoya les plaies du mieux qu'il put. Ses efforts furent récompensés lorsqu'il vit le rôdeur revenir à lui dans une toux caverneuse, crachant des caillots de sang et la respiration fébrile. La nuit était désormais profonde, et les rayons de lune éclairaient les ruines de la clairière, halant d'une lueur irréélle les obscurs bois d'Arden.


[Edias revient parmi nous avec 1pv. Tes pouvoirs sont réactivés dans 37 minutes et 46 secondes]

La tête lui tournait, les sons étaient encore vagues et lointain, la vision était flou, seul la douleur était distincte, lancinante à chaque inspiration, sourde à chaque expiration, mais il était en vie. Il cracha encore quelque glaire de sang. en entendant par intermittence les mots du nain "passions la nuit ici...pouvoirs reviennent...peu"

Non encore un caillotTrop dangereux de rester là, ils vont vouloirs chercher leur potes.

La vue revenant peu à peu, Edias chercha les herbes qu'on lui avait apprit à reconnaitre pour se sentir mieux et calmer la douleur. [jet de survie 12 ] Mais il n'en vit pas, il soupira se glissa tranquillement jusqu'à l'elfe et étudia l'arc, belle facture que se dernier, il décida de l'emporter avec lui pour l'essayer.
Puis il ferma les yeux du cadavre. Il retourna sans se presser vers Orik.

Nous avons 2 solutions, soit se cacher dans les ruines, soit dans les arbres.

[ce serait bien qu'on ait un dessin ou une description plus précise du lieu]

Edias le suivit sans dire un mot observant les lieux et essayant de découvrir d'où provenait toute cette vie de ce lieu de mort. Arrivé vers l'autel, il observa le fin filet d'eau. Il rempli son outre et but trempa les lèvres dans cette dernière, la trouvant correct il but à son saoul, puis remplie de nouveau l'outre. Qu'il rangea dans son sac.

Avant de ce coucher, il préféra faire un état des lieux pour découvrir, trappe, indice ou cache, pour déterminer d'où pourrais provenir le danger et aussi où pouvais se trouver les allier des deux elfes sylvains.

[Jet de fouille : 19]

Malgré sa fatigue, Edias fit le tour des lieux, attentif et viglant en dépit de sa faiblesse. Il ne distingua rien de particulier, nulle trappe ni piège quelconque. En revanche, il s'aperçut que le temple semblait avoir été bâti sur l'ancien emplacement d'un arbre aux dimensions colossales au vu des racines fossilisées qui émergeaient du sol. A part cette constation, rien ne choqua son oeil aiguisé. En revanche, il avait le sentiment d'être observé, ou que quelque chose de terrible allait bientôt se produire. Les paroles de Lhyssité lui revinrent alors en mémoire. Selon elle, un puissant esprit sommeille en ces lieux, mais est il sage de croire le verbe des fées?